Ausgezeichnet

vierge à l'enfant, crucifixion, je ne sais pas pourquoi mon dessin tourne toujours autour des mêmes thèmes et maintenant jusqu'à mes lectures qui, depuis quelques semaines, m'ont amené à lire Bourdaloue mais voici l'histoire en raccourci, comme dans une série américaine. un séjour à l'hôpital suivi d'une convalescence obligatoire m'ont valu la découverte de Proust, de là de Mme de Sévigné, encouragé alors par une amie qui en a lu la correspondance en moins de temps qu'il ne faut pour en dire, moi qui séjourne des mois dans les mêmes livres de peur de les quitter trop rapidement et naturellement aussi par manque de temps. la lecture donc des lettres de Mme de Sévigné m'a placé face à une évidence : j'en comprendrais mieux et le sens et l'humeur, le propos aussi si je connaissais mieux l'histoire. La question fut posé à un ami historien qui me conseilla des lectures dont notamment le voyage de Robert Challe fait aux Indes - entre nous, un trésor. Quant à Bourdaloue, le premier volume de ses pensées fut trouvé chez un antiquaire et par e-bay, j'ai pu trouver une édition à mon goût si belle que je m'émeus d'ouvrir à chaque fois ces petits livres de cuir de la taille d'un missel, propres à mettre en poche. quel peut bien être l'intérêt d'un tel article, mme de sévigné plantée au beau milieu du deuxième volume de sa correspondance, bourdaloue presque lu, le XVII° me passionne et tout récemment, j'ai trouvé sur le site de la BNF un bouquin téléchargeable relatant des procès faits aux sorcières à cette même époque oubliant aussi une partie de la correspondance de Mme de Maintenon avec la princesse des Ursins que j'emportais l'année dernière sur les contreforts de l'Himalaya.

Je me rends bien compte que l'intérêt d'un article ne vaut que par sa capacité à intéresser l'autre mais l'autre se peut-il intéresser quand soi-même on ne s'intéresse à rien. Esprit brouillon, mal réveillé, ne l'oublions pas, il sonne maintenant quatre heures et demie.

Tout pourtant semblait aller avec entrain, messages, échanges, échanges, messages et conseils, compliments puis plus rien. Rien et le froid de ce bureau que je ne parviens pas à réchauffer, les classeurs partout ouverts, la réunion que je viens de quitter pour écrire ce billet. Dis, tu le contuneras ton blog?

Des pays que j'ai visités, l'Egypte, à coup sûr, est l'un de ceux qui m'a ébloui. Chacun y voit aujourd'hui ce qu'il veut bien en retirer et quelqu'un me disait, il n'y a pas un mois, comme on y mangeait bien, sans évoquer autrement Abou Simbel qu'en regrettant de s'être levé fort tôt. C'est qu'on donne maintenant dans la promotion et trois euros permettent d'aller fort haut. Loin de moi l'idée de regretter pareilles promotions et raccourcir les distances permettra peut-être un jour aux épris d'un certain 'sarkosysme' de voir en un émigré sur le sol français d'abord un homme plutôt qu'une nationalité. Pire, j'eus l'occasion l'année dernière d'évoquer la France avec un Indien. A peine si nous existons, nous qui ne représentons rien pour cette gigantesque nation. On y rira encore cette année de Chirac mais c'est là une autre question...J'évoquais l'Egypte, le sphinx de Guizeh en fut l'occasion. Ma petite soeur y est en ce moment et l'aînée en revient, inchangée, convaincue davantage encore qu'un certain ministre aujourd'hui demain président y mettrait bon ordre. " c'est à peine si l'on peut circuler dans Le Caire".

Me voilà épris...d'un blog.Plus une minute que je n'y pense, plus un clic à lui en premier, dédié. Qu'a-t-il pu dire et écrire? je n'aime pas bien ce qu'il montre, le donnant à d'autres qu'à moi mais est-il objet aimé qui n'ait que des qualités? A lui pardonner je serais donc bien prompt, où l'on voit comme je suis fait, à déjà succomber. Mais me trouvant engagé à un objet fait de toute autre chose que d'octets, mon amour n'ira pas ici se crier. Je me ferai discret, l'allant visiter souvent par écran caché, à moins qu'en mes liens, on l'y trouve favori et qu'en ce cas, voilà, j' en serai bien pris.

Si j'avais le talent d'installer ici un coeur, je l'y ferais battre et rougir mais la recherche prendrait du temps à moins que....mais non celà ne me réussit pas.

Eakins, encore