je lis certains livres que je pourrais recopier en entier tant ils me deviennent précieux au fur à mesure que je tourne les pages. celui-là m'a été offert par Jacky : édité par le musée de l'abbaye de sainte-croix aux sables d'olonnes, il reprend une partie de la correspondance de gaston chaissac. dans une lettre de juin 1949 adressée à Michel Ragon, je lis :
" En art, les choses habiles dénotent évidemment d'une sureté de sois qui explique dailleurs qu'on a jugé utile de faire "l'apprentissage" tandis que la malhabilité dénote une incertitude qui est loin d'être mauvaise pour le jugement "
...
" Une chose aussi c'est que d'avoir dû monter a cheval j'ai eu mal comme on doit avoir mal quand on se fait enculer ou tout au moins dans la même région et se faire enculer ou être domestique ya pas grande diférence. Faut baisser son froc"
www.amisdumasc.com
hommage à Paolo Uccello
en hommage à Courbet
Je sais, vous penserez à Manet mais j'avais envie de ce titre tant l'héroïne, pas celle de Mérimée que je ne connais pas mais celle de Bizet me paraît être toute incarnée et en magnificence dans la voix de Teresa Berganza, voix que Christian Merlin, dans Diapason, ne cite même pas, préférant dire "une absence de spontanéité et de sens de la langue selon moi rédhibitoires"
Preuve que nous n'avons pas les mêmes références, les mêmes amours, les mêmes idoles : je resterai un amateur.
