J'ai trouvé cette phrase en lisant Bourdaloue, lui-même l'empruntant à St Augustin : " la vérité est tellement aimée des hommes que ceux qui aiment toute autre chose qu'elle, veulent absolument que ce qu'ils aiment soit la vérité même.
Je trouve lassant et vous aussi, pire bêbête, de me voir toujours écrire "mon ami" car il ne veut pas que je l'évoque ici trop précisément.
de peur d'être sollicité ? je plaisante mais comment pourrais-je le nommer autrement, "il est mon tout, mon héros", il est celui qui m'éclaire, me donne à rire, m'énerve, me mord, me moque, rit de mes chapeaux, peste quand je me montre intolérant ou discourtois, m'émeut, me rend belle la vie depuis le lever jusqu'au coucher, celui qui aime mes dessins, les plats que je cuisine quand je blâme souvent en retour les spécialités qu'il me prépare, une tarte qu'il avait préparée il y a plus de quinze ans nous fait aujourd'hui encore rire comme un certain riz biriani...
Mon ami, comme je t'aime
C'est vrai que je comprends pas tout au mystère de la mise en page car j'avais choisi que cette photo figure au milieu. Soit.
C'est moi, une de mes premières photos traitées après que mon ami m'eut offert un appareil photo numérique
Je me souviens qu'un soir nous rejoignions le centre-ville de Valenciennes quand un jeune garçon nous demanda si nous étions PD. Est-ce mon ami ou moi - je crois plutôt que c'est mon ami, je me connais assez pour savoir comment je réagis en pareil cas, la surprise annihilant toute possibilité de réaction- qui lui a aussitôt demandé ce que celà pouvait bien lui faire?
"Oh c'est comme ça, répondit-il, ça me fait plaisir"
autoportrait Que suis-je aussi aller faire dans cette rubrique?
Homosexuel, j'ai toujours été convaincu que ce n'était pas une identité.
Homosexuel, je n'ai jamais apprécié ce que les gays donnaient à voir d'eux-mêmes et croire qu'il existe une culture gay est un danger pour qui pense un jour se prévaloir d'être justement cultivé. Certes on vend Proust dans le Marais...si on avait su me le montrer, étant encore adolescent, j'aurais peut-être grandi plus vite et mieux.
Mais direz-vous, celà sent l'amertume. Il est temps, pour moi, de décharger toute mon énergie dans l'eau de la piscine. Je reviendrai rasséréné et prêt à nouveau à me livrer.
N'allez pas croire cependant que ce peu d'audience me fasse déprimer, il me rappelle le temps où j'exposais de la peinture et où l'on me prédisait toujours le succès, n'ayant jamais rencontré somme toute qu'une estime timorée comme celle qu'exprime la bourgeoisie de province dont l'oeil à l'art est rarement exercé, préférant s'aiguiser à mieux reconnaître une Mercédès d'une BMW.
Je vais aller mon chemin du côté de l'ombre. Même en été, le trop de lumière m'insupporte et la chaleur m'étouffe.
Jamais, je n'ai été dans le coup, aujourd'hui moins qu'hier mais j'ai toujours été heureux.
autoportrait je regarde la statistique et constate comme la progression déjà s'essouffle.
un blog cacochyme, voilà tout ce que j'ai su créer.
sempiternel médiocre, je n'ai jamais plu qu'à moi-même.
Seide auf der Haut ist ekelhaft Frau Zittel
für die Menschheit ist die Seide das Höchste
mich stösst Seide ab Frau Zittel
was die Menschheit liebt
das stösst mich doch alles ab
Thomas Bernhard. Heldenplatz
